Douleur...

Réveiller la douleur, la réactiver, pour mieux la faire partir, définitivement! Le corps a mémorisé la douleur, le choc traumatique. En la faisant remonter à la surface, en réinformant le corps de cette présence (enfouie mais toujours là), il va pouvoir enfin la rejeter.

Envie de prendre ta place, pas envie que tu souffres à nouveau, et pourtant un mal si nécessaire, pour qu'à jamais tu sois guérie. Envie de te câliner, de te prendre dans mes bras, de prendre soin de toi, comme un jeune enfant sans défense. A l'affût de la moindre grimace, du moindre signe qui laisserait transparaître une douleur.

Le week-end s'annonce calme et calin; et lundi, il n'y aura plus trace de ces deux années de douleurs, je l'espère. Loin de toi, le souvenir de cette souffrance, loin de toi la crainte d'avoir encore mal.

Ce n'est pas dans mes habitudes de me livrer ainsi, mais ce soir, un trop fort sentiment m'a fait écrire ces quelques lignes...